L’obsession d’avoir un corps à son goût partie 1:L’anorexie mentale et la boulimie
- Kathy Bilodeau
- 18 mai 2018
- 5 min de lecture
On a tous une partie de notre corps qu’on aimerait changer. On a tous un petit complexe! Pour ces raisons, certaines personnes prennent diverses résolutions comme de faire attention à leur alimentation, de faire du sport et de suivre des régimes. Il y a divers moyens pour perdre du poids. On peut prendre des petites portions, manger davantage des fruits et manger moins de sucre et de gras. Cependant, il y a une limite pour notre santé de diminuer nos portions.
Aujourd’hui, je vais vous parler des troubles associés à l’alimentation. Plus précisément, je vais traiter de l’anoxie et de la boulimie. Suite à mon explication de ces troubles, je vais vous donner des attitudes à avoir pour aider à la discussion et je vais vous parler de divers traitements que j’ai appris lors de ma formation. Dans mon second article, je vais traiter de la bigorexie et de l'orthorexie. Les troubles :
Il peut avoir plusieurs causes de l’apparition de ceux-ci comme une séparation, une diminution de l'estime de soi, une crise d’identité, des abus sexuels et de l’intimidation. Il y a diverses conséquences physiques. Il a aussi des impacts sur les relations avec les autres et sur le caractère de la personne.
L’anorexie mentale: C’est l’obsession de la nourriture au point de compter les calories et de s'entraîner intensément. C’est une peur intense de prendre du poids et une altération de la perception de son corps. La personne refuse de maintenir un poids santé et normal pour son âge et pour sa taille. Il y a aussi l’absence de trois cycles menstruels consécutifs chez les femmes pubères. Le moyen pour contrôler ses calories est la privation volontaire de se nourrir. Par période, il y a présence de boulimie.
Il y a plusieurs signes de ce trouble : --La personne trouve son ventre rond et ses cuisses grosses. Elle maigri de jour en jour. --Elle fait de plus en plus d’exercices physiques comme du vélo et des redressements assis. --Celle-ci se trouve des prétextes pour moins manger. Elle saute des repas. --Elle se sent fière d’elle-même si elle maigri durant la journée. Si elle grossit, elle se sent nulle et ressent un manque de volonté de sa part. Cela a des conséquences sur son estime d’elle-même. --Elle fait de moins en moins de sortie entre amis et d’activités de groupe. --Le climat à la maison devient plus tendu. Il y a des conflits avec sa famile. --La personne devient de plus en plus irritable. --Celle-ci se pèse plusieurs fois par jour --Elle se sent coupable d’avoir mangé, etc.
La boulimie: C’est des périodes de compulsions alimentaires suivis par la provocation de vomissement ou d’absorption de laxatif.
Ces deux façons de maigrir sont dangereuses pour la santé de la personne. Celle-ci devient de plus en plus faible. Avec le temps, elle manque d’énergie. Dans des cas extrêmes, cela peut entraîner la mort. Cependant, avant d’arriver à l’extrême, il y a des solutions!
Divers moyens pour aider : En tant qu’amie ou conjoint ou mère, on ne sait pas toujours comment agir et comment parler de nos craintes. Il y a une peur que la personne se referme sur elle-même et qu’elle ne veut pas discuter de sa problématique.
Avant tout, il faut trouver un lieu privé et paisible. Si vous avez une relation de confiance avec celle-ci, cela est aidant.
Les attitudes: --Laisser le temps à la personne de parler de ce qu’elle vit.
--Encourager de parler de ses émotions.
--Poser des questions pour aider à clarifier la situation lors des discussions. Souvent dans la première rencontre, il ne s’agit pas de remettre en question l’existence du trouble, mais d’échanger sur les préoccupations. Si celle-ci ne voit pas le problème ou elle nie le trouble, vous pouvez dire : je comprends que tu me dis et j’espère que tu as raison, mais ce que j’ai vu et entendu m’inquiète toujours quand même beaucoup.
--Soyer à l’écoute.
--Parler de vos préoccupations et de votre inquiétude en utilisant le 'je'. Vous pouvez dire : j’ai peur, j’ai remarqué…Car le 'tu' peux donner l’impression de la blâmer ou de l’accuser. Par exemple, les phrases: tu te fais vomir, ça n’a pas de bon sens! Tu ne m’écoutes jamais! Tu fais du mal à tout le monde! Celles-ci amènent de la fermeture et de la colère de la part de la personne. Ne pas la juger, ne pas faire des reproches, ne pas donner le sentiment de culpabilité, cela aidera à la confidence.
--Parler de manier attentionné, mais franche, ce que vous avez observé.
--N’utiliser pas la nourriture comme moyen d’entreprendre une discussion, ni comme une récompense ou une punition.
--Ne porter pas votre attention sur son physique avec des remarques comme celles-ci : tu as beaucoup maigri ou tu es resplendissante. Ces commentaires encouragent l’obsession de l’apparence physique et l’obsession du poids. Lors de vos discussions, n’insister par sur son poids ou sur sa grosseur, mais plutôt sur sa santé ou les autres aspects de sa vie.
--Renseigner la personne sur des ressources en vue d’un traitement. Vous pouvez offrir à la personne de l’accompagner et de l’attendre chez le docteur lors de son premier rendez-vous. Demander à celle-ci de songer aller chez un professionnel avant de décider d’accepter ou de refuser le traitement.
La personne a besoin d’un support de son entourage tout au long de son processus de guérison. Cependant, la personne peut nier sa problématique. Elle peut refuser de se faire aider. Elle peut aussi ne pas tenir compte des observations lors des discussions et elle peut démontrer de la colère durant celles-ci. Souvent, la personne ressent seulement de la peur. C’est important de ne pas l'abandonner et de continuer de discuter avec celle-ci! Ne vous découragez pas!
Divers traitements:
Comme toute thérapie, il est essentiel que l'intervenant crée un lien de confiance avec la personne. Avant tout, l’intervenant s'occupe de l'aspect médical. Si l'état de celle-ci est trop grave, celle-ci doit être hospitalisée. Ensuite, le professionnel travaille sur l'aspect cognitif et sur l'aspect psychologique du trouble. Pour aller vers une guérison, la personne doit prendre conscient de sa problématique.
l’anoxie mentale, -la thérapie éducative et comportementale: le but principale de celle-ci vise à la correction des habitudes alimentaires et du poids. Il peut avoir divers interventions. Par exemple, l’intervenant fixe un poids minimal et discute avec la patiente des règles de base de l’alimentation.
-psychothérapie : c’est d’informer sur la maladie et de corriger les distorsions cognitives.
-pharmacothérapie : c’est la présence de médicaments comme des antidépresseurs et d'anxiolytique dans le traitement.
La boulimie, -la rééducation nutritionnelle: ce traitement vise la stabilisation du poids, une interruption des cycles de privation-boulimie-privation et la planification de repas structurés. Il peut avoir aussi un journal alimentaire et émotionnel.
-psychothérapie : il y a plusieurs objectifs comme une meilleure connaissance liée au poids idéale et la connaissance des facteurs précipitants pour aider à diminuer les crises. Il y a aussi la thérapie cognitive comportementale.
-pharmacothérapie : c’est la présence de médicaments comme des antidépresseurs et d'anxiolytique dans le traitement.
Avec votre attitude et ces traitements, la personne en difficulté a une chance d’aller vers une guérison.
Les troubles alimentaires ont des impacts négatifs sur la santé physique. Derrière les comportements de la personne, il y a une détresse psychologique. Celle-ci peut aussi ressentir une honte et de la culpabilité. Pour son bien, c’est important de l’encourager d’aller chercher de l’aide d’auprès de professionnel. Lors de vos discutions avec celle-ci parler de d’autres sujets que la nourriture et le poids en utilisant le 'je'. Vous êtes une aide précieuse pour la personne en difficulté et un exemple pour elle! Si vous voulez davantage d’information, l’organisme Aneb offre divers services pour vous aider.
Aussitôt que vous avez des inquiétudes, parler avec la personne et aller chercher de l’aide d’auprès de professionnels comme votre docteur de famille!
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