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Quand un trouble d’anxiété prend le dessus sur notre vie.

  • Kathy Bilodeau
  • 26 mars 2018
  • 5 min de lecture

Dans mon précédant article, Savoir gérer notre stress, j’avais donné la définition de l’anxiété pathologique. Aujourd’hui, je fais un lien avec celui-ci en vous donnant des informations sur la phobie sociale et sur le trouble de panique avec agoraphobie. Je vais vous parler de la différence de ces deux problématiques et leurs manifestations. Suite à ces explications, je vais vous donner quelques astuces pour aider les personnes. Je vais vous présenter les interventions les plus courantes.

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La phobie sociale: C’est une peur persistante et intense face aux situations sociales avec des individus non familiers. La personne craint d’agir de façon embarrassante. Ces activités sont perturbées de façon importante au point de refuser de faire toutes activités collectives. Par cette action, la personne s’isole par elle-même. Parfois, l’accumulation d’une série événements peut être la cause de ce trouble. Certains traits de caractères peuvent contribuer à l’augmentation du risque à avoir cette phobie comme une faible estime de soi et l’hypersensibilité au jugement des autres. Avec le temps, certains individus deviennent déprimer.

La personne ressent, pense et manifeste des signes de détresse: -je suis gêné, j’ai peur d’avoir honte, je suis oppressé, je suis mal à l’aise devant le regard des autres, je me sens toujours évalué, etc -je pense que je vais être ridule en parlant devant le groupe, je pense que je suis incapable d’amorcer ou de soutenir une conversation, etc -j’évite les endroits public, je fige, je peux avoir de la difficulté à respirer, je ne regarde pas les autres dans les yeux, etc. Trouble panique avec agoraphobie : Le symptôme pricipale est une peur extrême et intense. Les attaques de panique arrivent le plus souvent de façon imprévisible avec des intenses malaises comme des palpitations, des sensations d’étranglement et des bouffées de chaleur. La personne a plusieurs peurs comme de s’évanouir et de faire une crise cardiaque. L’agoraphobie c’est une crainte de se retrouver dans les lieux où il pourrait être difficile de s’échapper comme une foule et un autobus. Lorsque la personne a ses attaques, il y a un changement de comportement important. Celle-ci a une mauvaise anticipation d’une situation, car elle craint de revivre une attaque de panique lors une situation semblable à celle-ci. La personne fait de l’évitement pour ne pas ressentir l’angoisse et les malaises.


Quelque soit le trouble d’anxiété, si la personne ne va pas chercher de l’aide, il y a présence d’un cercle vicieux. C’est-à-dire que les émotions, les manifestations et l’évitement de la situation vont toujours continuer. Ces troubles sont présents autant chez les adultes que chez les enfants. Pour aider ces personnes, il y a des attitudes à avoir, des thérapies et des groupes d’entraide.

les attitudes : Celles-ci peuvent faire augmenter ou diminuer l’anxiété de la personne. En tant que parent, sœur, frère, ami, on peut faire tous une différence. Cependant, vous pouvez demander de l’aide à un professionnel comme une éducatrice spécialisée ou un psychologue pour accompagner la personne dans le processus de la guérison. exemples d’attitudes envers l’individu souffrant: -prendre le temps de parler de son anxiété -permettre l’affirmation de soi -rester calme et adopter une approche rassurante - mettre en place des moyens de la gestion de l’anxiété -éviter d’encourager la dramatisation -encourager chaque progrès de la personne

exemples de questions pour changer les pensées automatiques : -que pourrai-je me dire à la place -sur quoi est-ce que je me base pour penser ainsi -puis-je nuancer mon point de vue -pourrait-il m’arriver quelques de chose de pire -comment mon ami verrait-il cela -est-ce que je déforme la réalité

les thérapies : Selon la problématique et le tempérament de la personne, certaines sont plus adéquates que d’autres. Chaque thérapie présente des inconvénients et des avantages. Parfois, dans certains cas, il y a l’approche pharmacologique c’est-à-dire l’utilisation de médicament. Souvent, celle-ci a des effets secondaires comme la nausée. Les personnes font plus de rechute après l’arrêt de celle-ci. Cette approche est plus large que celle de la psychothérapie cognitivo-comportementale. Celle-ci cible plus spécifiquement un trouble à la fois. Le professionnel travaille sur la modification de la perception et sur les pensées de la personne. Celle-ci doit faire d’avantage d’effort pour arriver à la guérison et cela demande plus de temps. certaines interventions fréquentes : -La pyscho-éducation: celle-ci consiste a donné de l’information. L’intervenant explique les symptômes, le développement de la maladie et suggère des lectures. Cette intervention va permettre de guider les actions à prendre pour aller vers une guérison. Celle-ci est utilisée aussi pour la thérapie pharmacologique.

-La restructuration cognitive: celle-ci consiste à changer les pensées de la personne par le questionnement. L’intervenant veut faire prendre conscience du lien entre ses pensées et ses émotions. C’est de remplacer les pensées irréalistes et sa peur irrationnelle par des pensées réalistes et non catastrophiques. -L’exposition invivo: celle-ci consiste d’affronter graduellement les peurs. Avec le temps, c'est d’éliminer le comportement d’évitement de la situation angoissante. En expliquant le principe de la hiérarchisation, l’intervenant va élaborer une échelle de situations avec la personne, de la plus facile à la plus difficile. Pour la bonne réussite du traitement, c’est important de faire une marche une à la fois. Parfois, au début du traitement, il y a l’utilisation d’images de la situation d’angoisse. Par exemple, si la personne a une phobie sociale, elle pourra aller dans un endroit très peu fréquenter avec une amie. Après quelques visites de ce lieu, celle-ci pourrait aller dans un endroit avec une petite foule. Pour avoir une diminution de l’anxiété de façon significative, la personne doit être exposé assez longtemps à chaque marche. -L’exposition cognitive ou exposition en imagination celle-ci consiste à exposer la personne à ses obsessions, à ses inquiétudes ou au souvenir d’une expérience angoissante. Avec l’aide de l’intervenant, la personne réalise un court scénario décrivant ceux-ci. Ce scénario est écrit ou enregistré. La personne lit ou écoute à répétition celui-ci pour se désensibiliser et diminuer l’anxiété. [if !supportLineBreakNewLine] [endif]

Dans certains cas, il peut arriver que l’approche pharmacologique soit combinée avec ces interventions.


les groupes d’entraide : Ceux-ci permet de parler avec des gens qui vivent des situations semblables sans ressentir le sentiment de jugement. Avec les témoignages des autres, la personne peut se dire : c’est possible de vivre avec ce trouble et d’aller vers une guérison. En plus, les discussions peuvent donner divers outils et diverses astuces. Dans les moments, les plus faibles, les autres peuvent remonter le moral. Ces groupes permettent aussi de briser l’isolement et de donner le sentiment d’être plus fort.



Quelque soit notre statut, notre rang social, notre argent, notre cercle familiale et amical, tout le monde peut vivre cette anxiété pathologique. Si vous connaissez une personne qui vit avec ces troubles, soyer patient avec celle-ci et soyer présente pour elle! Le chemin vers une guérison ou d’apprendre à vivre avec les phobies est long avec des bas et hauts. Chaque personne à un rythme différent. Si vous voulez davantage d’information, l’association québécoise revivre est là pour vous.


Chercher de l’aide pour soi ou pour une autre personne est un signe de force et on une faiblesse!








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