L’obsession d’avoir un corps à son goût, partie 2: La bigorexie et L’orthorexie
- Kathy Bilodeau
- 31 mai 2018
- 3 min de lecture

C’est important d’avoir une alimentation équilibrée et de faire de l’exercice pour avoir une bonne santé physique et mentale. Cependant, il peut avoir des impacts négatifs quand la personne devient obséder par ces éléments.
Dans mon article précédent, j’avais parlé de la boulimie et de l’anorexie. Aujourd’hui, je vais continuer dans la même lignée. Dans ce texte, je vais vous expliquer la différence entre la bigorexie et l’orthorexie. Ensuite, je vais vous donner des attitudes pour favoriser une bonne discussion avec la personne en difficulté et des moyens pour l'aider.
Les troubles : La bigorexie :
C’est une dépendant au sport au point d’éliminer les moments de détendre, de sociale et de loisir dans sa vie. Celle-ci est axée sur les entraînements physiques. Plus que la personne a un corps musclé plus qu’elle a une meilleure estime d'elle-même. Celle-ci a un régime alimentaire très strict. Parfois, elle peut prendre des suppléments.
Il y a plusieurs conséquences comme un sentiment de honte et de culpabilité si elle ne réussit pas à suivre les entraînements qu’elle s’est donnés.
L’orthorexie :
C’est d’avoir une obsession de manger sainement et de faire très attention au sucre, au sel et au gras. La personne met énormément d'énergie pour calculer ses calories, s'informer de tous les propriétés des aliments et pour analyser la valeur de chaque aliment. Avant de penser au plaisir de manger et au goût de la nourriture, elle se concentre sur ces éléments. Ce trouble peut aussi toucher à la mastication, les modes de cuisson et le matériel utilisé.
Il y a plusieurs conséquences comme de vivre de l’isolement social, de vivre toujours une inquiétude face à la nourriture, de planifier tous les repas, d’avoir toujours les mêmes rituels, d’élimer les sorties aux restaurants, de développer une paranoïa que tous les autres veulent l’empoissonner et d’amener des maladies comme l'hyponatrémie.
Comment aider :
Comme toute problématique, c’est bien de connaître celle-ci en fessant des recherches et en posant des questions à des professionnels.
--Il y a les discussions en partageant des faits et des inquiétudes. Les proches de la personne peuvent aider à faire prendre consciente à celle-ci de son trouble.
--Dans mon précédant article, j’avais nommé quelques bonnes attitudes à avoir pour aider à la discussion comme de parler au ‘je’, d’être à l’écoute, de laisser parler les sentiments de la personne et de pas la juger. Celles-ci s’appliquent aussi pour la bigorexie et l’orthorexie.
--Cependant, dans plusieurs cas quand la sécurité et la santé physique sont menacées, il faut aller chercher de l’aide même si la personne ressent cette action comme une trahison. Les intervenants vont aider à retrouver un équilibre dans la vie et vont proposer diverses thérapies.
--Il y a les groupes de soutien. Il y a différents organismes qui offrent ce service comme aneb pour les proches et pour la personne en difficulté. L'aneb offre aussi une ligne d’écoute. En effet, l’entourage peut vivre différentes émotions comme la colère, la peine et l’incompréhension.
--Il existe le test auto-diagnostique de bratman. Celui-ci présente plusieurs questions pour savoir si on a une tendance orthorexique. Cependant, c'est seulement un guide. Cela ne remplace pas les professionnels comme le psychologue ou le médecin.
Derrière les comportements de la personne, celle-ci vit une détresse psychologique. Si elle ne réussi pas à atteindre ses objectifs. cela joue sur son estime d'elle-même et développe un sentiment de honte et de culpabilité Elle a besoin de ses proches même si elle refuse de se faire aider et elle démontre de la colère. Ceux-ci peuvent être un exemple par leurs actions et par leur équilibre de vie! La personne a besoin du soutient de son entourage tout au long de sa guérison!
Si vous voulez lire d’avantage sur le sujet, l’organisme aneb présente une liste de livre.
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