Vers une alimentation sans cruauté :Les impacts
- Kathy Bilodeau
- 13 juil. 2018
- 6 min de lecture

Notre façon de s’alimenter (acheter locale, acheter biologique, être omnivore, être végétarien, avoir notre jardin, acheter des repas pré-faits, etc) a diverses conséquences pour les animaux et pour l’environnement.
Dans mon précédant article ‘Vers une alimentation sans cruauté partie 1: Mon parcours et Mes idées de recettes’, j’avais parlé de mes influences pour me motiver à changer mon alimentation omnivore vers une alimentation végétalienne.
Dans cet article, je vais vous présenter certains refuges et je vais vous faire un résumé de mes recherches sur les impacts.
Les refuges: Certaines personnes dissent qu'il y a des mauvais refuges. Je ne peux pas donner tort à celles-ci, car, dans toute cause, il y a des individus malveillants. Cependant, il y a aussi des lumières qui prennent soin des animaux sans rein demandé en retour de leur part. Ces personnes créent ces lieux, car ils ont un amour inconditionnel envers les autres habitants de la terre. C'est tellement plaisant de voir des êtres-vivants qui semblent être heureux et qui peuvent goûter les joies de la vie comme de manger de l'herbe, de jouer dans la boue et d’être avec leurs parents. À chaque fois que je vois ce genre de vidéo, cela me fait sourire et cela me donne de l'espoir!
Voici divers sanctuaires :
Au québec, SAFE - Sanctuaire pour animaux de ferme de l'Estrie
En france, La ferme d'Henni le cochon et Animaux en Péril asbl Au état-unis, Farm Sanctuary et Skylands Animal Sanctuary And Rescue
Les impacts : De nos jours, les entreprises doivent nourrir énormément de personnes, car la population augmente de plus en plus. Les fermes sont devenues de l’élevage intensif dans plusieurs pays. Les différents moyens de transports permettent aux entreprises d’envoyer leurs produits partout. Les consommateurs ont une multitude de choix d’aliments. La consommation de viande et la consommation de produits d’origine animale ont plusieurs conséquences : l'animal est devenu une marchandise et même parfois un déchet, il y a une diminution de poisson dans l'eau, il y a de plus en plus de déforestation, il y a augmentation de méthane dans l'air et il y a de plus en plus d'utilisation des ressources de la terre.
Éthique animale :
Parfois, des personnes me disent qu'il y a des éleveurs et des transporteurs d'animaux vivants qui prennent soin des bêtes. Je suis d'accord avec eux. J'ai déjà vue de mes yeux des fermiers qui faisaient attention à leur bêtes et qui prenaient soin de ceux-ci. Au Québec, de nos jours, les conditions d'élevage sont mieux, mais il reste encore du travail à faire pour améliorer le bien-être animal. Cependant, il y a énormément d'animaux qui souffrent et qui vivent dans des mauvaises conditions partout dans le monde!
Parmi mes proches, certains m'ont raconté des histoires de souffrance comme un fermier qui enterrait ces vaches vivantes, des chauffeurs qui utilisaient des bâtons électriques pour faire avancer les cochons au point qu'ils avaient de la difficulté à marcher, des fermiers qui frappaient les veaux et des vaches au visage, etc.
Avant l’abattoir, les animaux sont transportés en camion, dans certaines situations en bateau. Lors de ces trajets, parfois très long, ceux-ci peuvent être entassés au point qu’ils ne peuvent pas se coucher. Il peut arriver que certains animaux ont des coups de chaleur et qu’ils souffrent de déshydrations. Par exemple, les poules sont enfermées dans des minuscules boîtes où parfois les transporteurs les considèrent comme des objets.
Dans l'industrie des œufs, les mâle sont broyés ou sont étouffés dans des sacs, car ils sont considéré comme des déchets. C’est des pratiques courantes dans les pays occidentaux comme le canada, la France et l’État-unis. Dans certains poulaillers, les poulets vivent en cage sans jamais voir la lumière du jour et sans jamais recevoir de soin.
La viande chevaline d’amérique latine est vendue un peu partout dans le monde. L'organisme gaia a filmé certaines de ces industries.
L'utilisation de cage pour une mère cochonne est une chose courante dans l'industrie agroalimentaire dans les pays occidentaux comme en France et au Canada. Celle-ci peut à peine bouger. Comme bien d'autres industries, l'animal manque de simulation. Par exemple, le cochon ne peut pas gratter la terre. Il peut arriver que certains animaux vivent dans des conditions horribles.
Les vaches laitières n'ont jamais la chance d'élever leurs petits et de jouer avec ceux-ci. Les fermiers les séparent peu de temps après la naissance. Parfois, les veaux sont envoyés sur une ferme où il y a aucune interaction avec les autres. Pourtant, ce sont des animaux de groupe.
Dans certaines fermes de poisson, ces animaux peuvent avoir diverses infections et divers blessures sur leurs corps. S’ils s’échappent, ils peuvent contaminer les poissons sauvages.
Dans certains pays, il y a consommation d'aileron de requin dans divers plats. La tradition, c'est de couper les ailerons sur l’animal vivant et de le rejeter dans l'eau. Il coule au fond de l'eau et meurt lentement.
On peut penser à d’autres animaux qui subissent les conséquences de la surconsommation comme le canard. Un peu partout, le consommateur peut acheter du foie gras. Lors de mes recherches, j’ai appris que cet organe est malade. Parfois, l’éleveur utilise des moyens très douloureux pour l’animal pour obtenir le foie voulu.
Si vous voulez davantage d'information sur l'élevage au Québec, l'émission la semaine verte présente divers reportages comme ces veaux mal-aimés.
Les prises accessoires :
L'industrie de la pêche intensive fait diverses victimes comme des requins et des tortues. Parfois, les filets sont laissés dans l’eau après leur usage. Cela peut entraîner des blessures ou la mort. De plus, il y a de moins en moins de poisson dans l'océan.
Si vous voulez davantage d’informations, l’organisme sea sheperd et le captain paul waston partagent beaucoup d’information sur leurs pages faccebook. Vous pouvez aussi consulter wwf cannada.
La perte des poumons de la terre et le conflit avec les animaux sauvage :
Les arbres permettent la vie et amènent de l’oxygène. La forêt abrite une multitude d’animaux, de plantes et d’insectes. Cependant, les activités humaines comme l’exploitation de l’huile de palme menacent celle-ci.
L’élevage de divers animaux pour leur viande contribue aussi à la déforestation dans certaines parties du monde. Les fermiers enlèvent de la forêt pour faire des pâturages et pour faire des champs de soya pour nourrir leurs bêtes. Parfois, les éleveurs envoient leurs bétails dans les peines et les montagnes. Ces actions réduisent l’espace pour les animaux sauvages. Pour eux, le bétail peut devenir des proies. Certains éleveurs les tuent tandis que d’autres trouvent des moyens de cohabitation et des moyens pour mieux protéger leurs troupeaux.
Si vous voulez davantage d’information, vous pouvez consulter le guide vegan-pratique.
Augmentation de certains gaz dans l’air :
Aujourd’hui, on parle beaucoup du réchauffement climatique. Les transports sont une source, mais l’agriculture joue aussi un rôle. Parmi tous les animaux exploités par l’homme, c’est la vache qui contribue le plus à ce phénomène, car celle-ci rejettent du méthane.
Si vous voulez davantage d’informations, le guide vegan-pratique parle des effets de la consommation de viande sur le climat.
La consommation de l’eau :
Causer par l’augmentation de la population mondiale, l’homme prend de plus en plus de ressources. L’élevage d’animaux utilise davantage l’eau que les champs de légumineuses. Dans d’autres mots, la protéine animale prend beaucoup plus de ce liquide que la protéine végétale.
Vous pouvez visiter le site de viande.info pour mieux comprendre les impacts de notre alimentation. Les organismes L214 et GAIA - Global Action in the Interest of Animals présentent divers reportages sur l’élevage intensif. Il y a diverses personnes qui prennent la défense des animaux en donnant des conférences et en donnant des entrevues comme le journalisme Aymeric Caron. Parfois, ce sont des anciens agriculteurs qui témoignent. Le site respect animal parle de divers sujets en lien avec l’agriculture. Il y a plusieurs documentaires qu’on peut facilement retrouver sur internet comme la face cachée de la viande.
En conclusion, je voulais vous dire que chaque animal a une capacité de ressentir et est doué de sensibilité. On peut intégrer dans notre alimentation des légumineuses, du tofu ou du tempeh, on peut apprendre à faire nos desserts sans œufs et on peut intégrer des laits végétaux dans nos recettes et dans notre café!
Pourquoi faire souffrir des êtres sans défense quand l'épicier et le monde végétale offrent une multitude de choix? Posez-vous la question, les animaux méritent autant de souffrance au nom notre plaisir gustative?
Avez-vous déjà visité un refuge? Comment avez-vous vécu cette expérience?
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