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Quoi faire quand le contact ne répond plus entre la tête et le corps

  • Ricky Girard
  • 7 sept. 2016
  • 4 min de lecture

Quoi faire quand le contact ne répond plus entre la tête et le corps? Qu’est-ce que ça veut dire? Pourquoi aborder un tel sujet?

En fait, il y a de ces moments où notre corps ne veut plus suivre notre tête ou l’inverse, ce sont nos pensées qui circulent au ralenti et qui ne veulent plus suivre le rythme que nous leur imposons.

Ces moments, on les appelle les coups de blues.

Vincent a bien connu de ces moments alors qu’il fut dans la mi-vingtaine. Alors qu’il s’était lancé dans une foule de projets d’envergure, tels que commencer à faire rouler son entreprise, le retour aux études à temps plein…tout ceci s’est additionné à l’équation de son travail rémunéré.

Ne tirant pas suffisamment de revenus de son activité entrepreneuriale, Vincent a dû se résigner à un moment de torpeur mentale où plus aucune idée ne passait, ses éclairs de génie étant devenus beaucoup trop difficiles à soutenir pour son cerveau en panne.

Quoi faire quand ces moments arrivent, justement au mauvais moment?

Vincent a consulté des dizaines de fois par la suite pour se faire dire toujours la même chose : « Vous avez trop de projets à la fois et c’est votre système qui vous avertit d’arrêter! » Mais Vincent, lui, ne croyait pas qu’il en avait trop sur les épaules. Au contraire, la simple idée de cesser de travailler lui faisait extrêmement peur.

Qu’y a-t-il, donc, entre le travail assidu et continu et l’arrêt complet? Vincent a commencé à se demander s’il n’avait pas toujours vécu dans l’extrême investissement de temps et d’argent. Un lecteur qui lit cet article pourrait facilement conclure que c’est effectivement le cas.

Cependant, Vincent a BESOIN de se tenir actif et occupé, sinon il ressentira continuellement le spleen de n’avoir rien à faire et de trouver les jours beaucoup trop longs.

Vincent est une sorte d’intrépide aventurier. Il veut explorer les aspects les plus forts et exaltants de ce que sa vie peut lui offrir et il prend plaisir à le faire.

Mais c’est lorsque des signes arrivent, des signes tels qu’une grande fatigue, des nuits entières sans dormir ou des moments immobile sans être capable de « sortir de la Lune » qu’il commence sincèrement à se remettre en question. À quoi ça sert d’être constamment occupé par toutes sortes de choses, même si elles sont prolifiques, si on ne peut plus respirer, garder du temps pour soi.

En effet, dans votre vie effrénée, il FAUT que vous gardiez à l’esprit que vous êtes des êtres humains, des mammifères et des êtres pensants.

Comme vous avez la pensée la plus forte de toutes les espèces animales, vous pourriez dire que vous êtes capable de grandes choses sans jamais vous épuiser. N’oubliez pas cependant que vous avez des limites, comme les oiseaux en ont, comme les chats ou les chiens en ont également. Soyez conscients que la fatigue peut survenir à n’importe quel moment et qu’ainsi vous devrez trouver un équilibre, un juste milieu entre la vie et la mort, l’inaction et l’hyperactivité, le sommeil et l’état de veille. Bref, pouvoir vous concentrer sur vous tout en demeurant actifs dans votre vie de tous les jours!

Cet équilibre s’apprend par la pratique. Il ne faut pas avoir peur de trébucher pour apprendre que telle ou telle expérience n’est pas faite pour nous. Prendre garde par contre à confondre trébucher et se blesser gravement! Il y a certaines expériences où on apprend avec respect que l’on n’est pas fait pour tel ou tel emploi, tel ou tel champ d’expertise, et si cette information nous est transmise avec respect, il est de notre avantage d’apprendre de cette chute. Par contre, si on vous manque de respect et qu’on vous dénigre, vous êtes parfaitement en droit de vous demander si vous n’avez pas été projeté vers une chute trop creuse et trop profonde. Tout être humain a besoin de respect et vous êtes en droit de demander l’obtenir, ce respect, de la part de vos collègues.

Ce qu’il faut, c’est de toujours apprendre de ce que l’on vit. Si on est obligé de quitter un travail puisque soixante heures de boulot par semaine est trop pour nous, il faudra alors chercher un travail ne demandant que cinquante ou quarante heures.

Cette façon de faire est parfois laissée de côté comme « tomber et se faire mal » est douloureux sur le coup. Oui, c’est douloureux. C’est très douloureux. Mais après six moi, un an, voire deux ans, le temps de faire votre deuil d’un essai échoué, vous pouvez tirer à votre avantage l’échec que vous avez vécu. Vous trouverez de cette façon le milieu qui vous convient.

Puisque chaque individu évolue mieux dans un endroit où il se sent bien, il est important de commencer le plus tôt possible à explorer différents endroits ou différentes opportunités.

Ainsi, Vincent a appris à ses dépens que pour lui, il valait mieux n’avoir que deux projets à la fois et ne pas travailler plus de vingt heures dans son entreprise.

Ce coup de blues, ce spleen qu’il a traversé, il a réussi à s’en sortir avec de l’aide. Il n’a pas hésité à demander à ce qu’on l’appuie jusqu’à ce que quelqu’un ait cerné quel était son problème : Vincent a trop cherché de réussites à la fois, sans compter les heures. Il faut qu’il diminue ses heures de travail et qu’il garde aussi du temps pour un loisir qu’il aime.

C’est seulement de cette façon que Vincent atteindra ses objectifs et qu’il aura des buts précis. Durant ses périodes où il joue à son club d’échecs, Vincent ne pense à rien d’autre qu’à sa stratégie de jeu. Son cerveau et ses nerfs se relaxent alors qu’il joue une partie.

Donc, à son retour, il dort l’esprit en paix et le lendemain l’énergie revient!

Il en est de même pour tout le monde!

Ricky Girard

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