Mon expérience quotidienne de développement personnel

Il y a de cela plusieurs années, lorsque j’étais enfant, je m’assoyais devant un écran et je jouais à des jeux vidéo, ce du matin au soir.

Depuis, je ne peux que constater à quel point les choses ont changé pour le mieux.

Dans les premiers balbutiements de mon enfance, je ne possédais pas beaucoup de confiance en l’activité physique et en les sports. Je m’isolais. J’avais peur des autres enfants jusqu’à ce jour où j’ai découvert les bienfaits de l’entraînement.

Alors que j’étais un enfant obèse, quand je me suis mis à découvrir le conditionnement physique, milieu où peu de blessures sont possibles en respectant certaines techniques, où la hauteur et la vitesse de l’activité sont raisonnables, je me suis mis, à l’âge de quatorze ans, à utiliser les multiples appareils d’une salle de conditionnement physique publique.

Bien que dans les premiers temps j’aie ressenti plusieurs douleurs musculaires, ceci m’a néanmoins permis d’apprendre à mieux connaître mon corps et ses limites.

Quand je me suis aperçu à quel point je me sentais mieux suite à une bonne séance d’exercices, je me suis mis à aimer bouger. J’ai commencé le jogging, le vélo plus régulier, auxquels j’ai mêlé mes séances de musculation. Je ne me suis jamais senti aussi bien. C’est quand j’ai commencé à bouger que je me suis senti mieux dans ma tête et pas seulement dans mon corps. Je les faisais, ces mouvements. En effet, avoir des objectifs précis dans le sport entraîne des buts à atteindre également dans le vie de tous les jours, entre autres au travail ou aux études.

Quand on sent que notre corps a bien travaillé et qu’il nous permet de se mouvoir convenablement, on peut se construire des objectifs et avoir confiance de pouvoir les atteindre. On peut avoir l’objectif, à dix-sept ans, de trouver un emploi et quand on se sent solide sur nos pieds, on parvient à toucher l’emploi que nous souhaitons!

Il est noté et prouvé par diverses études que pratiquer une activité physique non seulement diminue les risques de cancers et de maladies cardiaques, mais stimule la concentration et les réflexes de façon tout à fait naturelle.1

C’est donc dire que pour que l’esprit soit vif, il faut que le physique le soit d’abord puisque c’est le physique qui est à la base de tout.

Effectivement, une vie équilibrée inclut l’exercice, le travail ou les études, ainsi que les loisirs. Un cerveau qui est surchargé de travail ne peut se concentrer pour être heureux quand arrive le temps des loisirs et l’inverse est aussi vrai : un cerveau surchargé par le plaisir n’a pas envie de travailler de nouveau.

Donc, l’équilibre commence par combler les besoins physiques, c’est-à-dire se sentir bien dans sa peau. Pour confirmer mon hypothèse, je peux me référer à la pyramide des besoins de Maslow, où les besoins physiologiques sont prioritaires avant de combler les besoins plus élevés tels que l’accomplissement de soi ou le sentiment d’appartenance.2

Cette théorie est parfaitement logique, car le travail et les études sont conditionnés tout d’abord par le cerveau et le cerveau est un élément physique, un muscle, ni plus ni moins!

Je ne dis pas que l’on peut entraîner son cerveau avec une musculation cérébrale, mais je dis que le conditionnement physique entraîne automatiquement des résultats sur les facultés mentales.1 En effet, le cerveau se concentre afin d’effectuer certaines tâches liées à l’activité physique que nous pratiquons et de ce fait notre concentration travaille en même temps que nous prenons soin de nous!

De plus, il a été prouvé que les gens qui souffraient de dépression avaient plus de chances d’avoir un rétablissement rapide si elles pratiquaient un peu d’activité physique chaque jour.1 Sans nécessairement courir des marathons chaque jour, une personne malade peut bouger seulement quinze minutes chaque matin. Les effets de l’exercice ne seront pas immédiats, mais quelques mois après, la personne dépressive se sentira déjà un peu mieux que celle qui n’a pratiqué aucune activité.

Donc, tenez-vous en action afin de prévenir les maladies mentales ou physiques, et si vous êtes déjà malade, pratiquez modérément l’activité physique. Ceci pourrait vous aider sur le long terme à recouvrir la santé.

Pour en revenir à mon cas personnel, je suis une personne qui est fréquemment atteinte par ce qu’on appelle le « coup de blues », c’est-à-dire un mal-être passager, et ces passages difficiles et obligés sont moins ardus à traverser les jours où je m’entraîne, comme je prends conscience de ma valeur en me tenant actif.

Si une dépression majeure frappe, il n’est pas certain que se mouvoir rendra la personne en meilleur état d’esprit immédiatement après la séance, mais c’est à long terme qu’une personne peut reprendre confiance en elle en prenant soin de sa santé physique.

Il y a aussi le volet de la patience qu’il faut aborder! Quand quelqu'un bouge plus souvent, ceci canalise énormément d’énergies négatives. Cette énergie négative est aussi cette chose qui nous pousse à nous mettre hors de nous quand quelqu’un nous coupe sur l’autoroute ou au moment où nous avons un collègue de travail qui nous met hors de nous. En pratiquant une activité canalisant notre énergie, notre capacité d’endurer ce qui ne nous plaît pas sera meilleure et nous réagirons peut-être d’une meilleure façon le jour où nous nous ferons « couper ». N’oublions pas que, comme je l’ai écrit précédemment, le sport améliore les réflexes!1 Vous aurez davantage de temps pour reprendre la bonne voie.

En guise de conclusion, je ne saurais que vous conseiller de vous mettre à faire du sport si vous n’en faites pas déjà. J’ai toute mon empathie pour les personnes atteintes de maladies mentales ou physiques graves et je ne suis pas ici pour dire que vous ne serez plus malades parce que vous ferez de l’exercice, mais le sport vous apportera une béquille pour avancer dans votre vie de tous les jours.

Bien à vous,

Ricky Girard

1CHEVALIER, Richard, À vos marques, prêts, santé!, 4ème édition

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