La zoothérapie
- Kathy Bilodeau
- 29 août 2016
- 3 min de lecture

L’homme a besoin d’animaux dans son quotidien pour diverses raisons: la passion, pour diminuer son stress, éviter la solitude, pour ses enfants, aider un animal dans le besoin, etc. Quelle que soit la raison, l’animal n’est pas un objet, mais un être-vivant doué de sensibilité. Il peut être bénéfique pour notre santé et pour nous simuler cognitivement ou physiquement. Cependant, avant d’avoir un animal, pour son bien-être, la personne doit penser si sa situation répond aux besoins de l’animal et si elle a la capacité de prendre soin de celui-ci. Dans certains endroits dans le monde comme au Québec, il y a des femmes et des hommes qui travaillent avec les animaux pour aider des personnes qui vivent avec différentes difficultés. Celles-ci peuvent être liées à une déficience intellectuelle, à l’autisme, à l’isolement, à une perte d’autonomie, la dépression, etc. Cela s’appelle de la zoothérapie.
Les types de zoothérapie: Cette forme de thérapie est une intervention qui s’exerce sous forme individuelle ou en forme de groupe, à l’aide d’un animal familier soigneusement et entrainé, introduit par un intervenant qualifié auprès d’une personne en vue de susciter des réactions visant à maintenir ou à améliorer son potentiel cognitif, physique, psychologique ou social. Il peut avoir plusieurs bienfaits de cette approche comme le bien-être de la personne, renforcer son estime de soi, développer son sens des responsabilités et d’améliorer sa communication. L’animal peut représenter une motivation pour la personne de garder son attention durant la période de l’activité. Suite à mon courriel à zoothérapie québec, j’ai reçu quelques explications. Les intervenants peuvent utiliser la thérapie assistée par l’animal (TAA). Cette thérapie se nomme aussi la zoothérapie traditionnelle. L’intervenant choisi divers moyens pour travailler l’objectif principal du plan d’intervention de l’individu avant la rencontre. Pour accompagner cette approche, il y a aussi un service de soin.
L’animal devient un médiateur entre l’intervenant et les objectifs à atteindre. Il peut aussi utiliser les activités assistées par l’animal(AAA). Ces activités se nomment aussi la zooanimation et la zoothérapie récréationnelle. Dans ce cas, il y n’a pas d’objectif comme tel. TAA et AAA sont des mots utilisés en France et la zoothérapie s’appelle la médiation animale. Ici au québec, les intervenants utilisent les thèmes: thérapeutique (c’est la zoothérapie traditionnelle) et récréationnelle. Ces approches peuvent se faire dans plusieurs lieux comme les écoles, certains hôpitaux et les centres d’hébergement.
Les refuges aidant pour les animaux, mais aussi pour les personnes: Il existe aussi des refuges qui veulent faire de l’éducation d’auprès des enfants avec une approche de zoothérapie professionnelle. Par exemple, il y a le refuge safa à Sainte-Angèle-de-Mérici, dans la Mitis. Ce refuge accueille des animaux de ferme qui ont vécu des maltraitances. Il donne une chance à ces êtres doués de sensibilité de vivre heureux et d’avoir de l’affection en aidant des personnes. Ce refuge propose des activités éducatives pour sensibiliser les jeunes aux besoins et aux bons traitements des animaux. Ceux-ci font du bien, mais ce sont des êtres qui ont une conscience et ressentent l’angoisse, la tendresse, la douleur et le stress. Tous les animaux (en liberté, domestiques ou élevages) ont le droit d’avoir du respect de l’homme et le méritent.
Avant tout, l'animal doit apprendre quelques notions: Avant d’aider la personne en difficulté, l’intervenant doit travailler avec l’animal. Par exemple, il doit faire l’apprentissage de rester calme malgré le bruit, les mouvements des personnes et les foules. L’individu peut rencontrer des chats, des chiens, des lapins, des chevaux selon les besoins de celui-ci. Lors de ma recherche sur la zoothérapie, j’ai trouvé une entrevue avec deux Robervaloises, Isabelle Desgagnée et Caroline Desgagné, qui ont suivi une formation.
En conclusion, cette approche est un outil de relation d’aide complémentaire à d’autres formes d’interventions. L’animal devient un accompagnateur tout au long du processus des apprentissages et vers le bien-être de la personne. L’intervenant et l’animal aident celle-ci à se développer, de s’épanouir et de faire l’apprentissage de répondre aux bons besoins pour les animaux dans certains contextes. Les bienfaits de cette approche contribuent au développement personnel.
Si vous connaissez une personne qui vit avec des difficultés comme une déficience ou qui vit de l’isolement, renseignez-vous, cela pourra peut-être l’aider à mieux vivre. Si vous voulez davantage de l’information, voici un lien de la corporation des zoothérapeutes du québec.
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