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Rien ne se perd, tout se transforme

  • Nathalie Schmatz
  • 29 août 2016
  • 4 min de lecture

Ayant grandi avec mes grands-parents qui ont connu la Seconde Guerre mondiale, bien avant la conscientisation du monde pour l’écologie et le recyclage, j’ai appris à ne pas gaspiller la nourriture, l’eau et l’électricité.

Maintenant maman de 3 enfants, je veux à mon tour leur transmettre mon expérience, adaptée aux évolutions de notre société bien sûr. Et s’il y a bien un précepte que mes grands-parents m’ont appris, c’est « Rien ne se perd, tout se transforme ».

Ainsi, par souci d’économie, on achète l’épicerie en grande quantité et on fait nos portions dès le retour à la maison. C’est plus économique et on n’a pas besoin d’y aller trop souvent. Car faire l’épicerie prend du temps et de l’énergie et étant maman entrepreneure, le peu de temps libre à ma disposition, je préfère le passer en famille.

De retour avec les commissions, on en profite pour ranger le réfrigérateur, en plaçant sur le devant des tablettes les aliments qui périssent prochainement. On fait de même pour le congélateur où on place les éléments à consommer sur les tablettes du dessus et les éléments nouvellement achetés en dessous.

Si quelques pommes sont fripées, pas de problème on en fait des compotes. Si les carottes sont molles, même principe... on en profite pour faire un gâteau. S’il reste de la viande et/ou des légumes à la fin du repas, le tout est utilisé en boîte à lunch.

Car chez nous, même à cinq, on ne jette JAMAIS aucune nourriture. Bien sûr, cela prend un peu de discipline et d’organisation. Il faut avoir en mémoire ce qu’on a dans le réfrigérateur et dans le congélateur pour ne pas acheter inutilement avec le risque de devoir jeter.

Si vous ne voulez pas aller plus d’une fois aux deux semaines à l’épicerie, prenez des fruits frais pour la première semaine et des fruits en conserve pour la deuxième semaine.

Si comme nous, vous mangez beaucoup de pain, prenez du pain frais pour la première semaine et du pain congelé pour la deuxième.

Sachez aussi que la date de péremption des aliments n’est pas une date imposée, mais conseillée. Ainsi, pour éviter de jeter inutilement de la nourriture loin d’être périmée, je vous conseille de lire l’article intitulé Durée de conservation sur l'étiquette des aliments préemballés publiés par l’Agence Canadienne d’Inspection des aliments qui donne des renseignements généraux sur la péremption des aliments, et ensuite l’article Quels produits peut-on consommer après la date de péremption publié au Journal de Montréal le 29 avril 2016 pour la péremption des aliments les plus fréquemment consommés.

Personnellement, j’ai imprimé cette liste et l’ai affichée sur le réfrigérateur à la vue de tous.

Et si malgré tous vos efforts, la tentation a été trop grande et vous avez acheté en trop grande quantité, pourquoi ne pas en profiter pour faire un don à une association comme Moisson Québec? Selon un article de Radio Canada du 30 novembre 2011, 30% des aliments que nous achetons ne sera pas consommé mais jeté. N’attendez pas que vos aliments soient périmés et faites une bonne action! Rien n’est plus gratifiant et ce petit geste pour vous peut faire la différence pour les personnes dans le besoin, sans parler du message de partage que vont retenir vos enfants.

C’EST QUAND LE PUITS EST SEC QUE L’EAU DEVIENT RICHESSE

J’aime les proverbes et les citations car ils ont toujours beaucoup d’enseignement à nous apprendre et cela en peu de mots.

Même si, pour le moment, à Québec, le prix de l’eau que nous payons au travers de nos taxes municipales en tant que particulier est moindre que dans d’autres pays, ce n’est pas une raison pour la gaspiller, loin de là. Car il ne faut pas attendre de pénurie pour réaliser qu’elle est une richesse précieuse dont il faut prendre soin.

En effet, l’accroissement de la population va faire en sorte qu’à un moment ou à un autre, TOUS les citoyens vont devoir faire attention à l’eau au risque de ne pas en avoir en quantité pour tous.

Si on prend l’exemple de notre famille, il y a des adeptes des bains et des douches. Pour les « doucheux », un pommeau de douche à faible débit a été installé et chaque douche ne dépasse pas cinq minutes. Pour les « baigneux » ou « sauceux », on ne remplit pas le bain au complet, on se limite au tiers et c’est bien assez.

Lors du brossage de dents, on ne laisse pas couler le robinet tout du long, juste lorsqu’il faut rincer la brosse à dents.

On lave le petit linge tous les jours et on essaie de limiter les brassées pour le reste, tout en ayant une laveuse économe en eau.

Pour davantage d’astuces sur les façons d’économiser l’eau, je vous invite à lire un document très bien fait intitulé 36 façons de ne pas gaspiller l’eau publié par la ville de la Pocatière sur son site Web.

Quant à l’électricité, on a remplacé toute les ampoules ordinaires par des ampoules économiques, type DEL. On vérifie avant de sortir de la maison si toutes les lampes et la télévision sont fermées, que rien ne sera resté branché inutilement pendant notre absence.

On a changé certains châssis de fenêtres rendus trop perméables à l’air et donc au froid afin de diminuer notre facture de chauffage tout en profitant de crédits d’impôts disponibles l’année où nous avons fait les travaux.

Pour connaître les programmes en vigueur, vous pouvez aller sur le site Web du Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec dans le volet Mon habitation ou sur le site Web de Revenu Québec afin de voir si votre demeure et vos travaux répondent aux conditions d’admissibilité ainsi que les montants auxquels vous pourriez prétendre.

En définitive, il est toujours possible de diminuer même substantiellement notre consommation en eau et en électricité, quand il s’agit de l’environnement, chaque petit geste compte.

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